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Pourquoi les drones sont-ils utilisés?

Chez Selegua, on aime les vidéos et les images en tant que support à la communication sur les réseaux sociaux ou les sites internets. Quand c’est possible, on réalise nos images avec notre drone. Ces images apportent un autre point de vue et des images dont la résolution 4K est du plus bel effet. Le mouvement, lui aussi, rend ces vidéos encore plus attrayantes. Cependant… il ne faut pas en abuser. On a donc résumé pour vous les cas où nous pensons que le drone apporte un véritable plus-value ainsi qu’un passage en revue de ce qu’il faut savoir pour filmer en drone à des fins professionnelles.

Mise en avant d’un espace

Le drone permet de mettre avantageusement en avant de beaux espaces ou architectures. Si la prise de vue aérienne permet de donner en un clin d’oeil une idée précise de la configuration d’un domaine, elle permet surtout de sublimer le lieu par des images contemplatives qui font rêver. Des secteurs tels que l’événementiel, la gestion d’espace de plein air, les agences immobilières ou des propriétaires Airbnb particuliers font usage d’images aériennes pour mettre en avant leurs biens et espaces exceptionnels.  

Prise de vue pour une maison à louer à Le Clerjus (France)

Mise en avant d’un produit

Certains produits ou réalisations d’envergures utilisés en extérieur se prêtent parfaitement aux vidéos drone. Voir des produits tels que des bateaux ou des pontons dans leur contexte et depuis des angles de vues souvent inédits permet aux clients et prospects de se projeter dans la situation et faciliter ainsi le processus d’achat. Elles permettent également de renforcer l’image de marque et des produits.

Plan verticale d’un nouveau ponton sur le lac de Robertville (Belgique)

Mise en avant d’une réalisation ou d’évènements

Quoi de tel pour faire rêver une audience que de lui permettre de prendre la mesure d’un projet ou d’un événement. En plus d’être populaire et plus largement partagée sur les réseaux sociaux qu’une vidéo classique, la vidéo aérienne permet de faire voyager vos convives et prospects au travers de plans grand-angles des lieux. Ils prennent ainsi conscience de l’ampleur d’un chantier de construction ou de l’ambiance d’un événement.

Vue aérienne de l’installation de panneaux solaires à Liège

Cinéma

Naturellement, les images de drones sont utilisées pour des productions cinématographiques de petite ou grande échelle. Bien moins cher qu’un hélicoptère, ils permettent toute sorte de plans de qualité professionnels.

Agriculture, sécurité, maintenance

Bien qu’il ne s’agisse naturellement pas d’application marketing de l’image aérienne, les drones sont largement utilisés par les professionnels pour des raisons de maintenance et de sécurité. Ils permettent de couvrir de larges zones, d’en vérifier les moindres recoins, d’accéder à des endroits reculés ou situés en altitude. Les services de police ou de pompier les utilisent notamment pour repérer certains lieux. Les agriculteurs et éleveurs s’en servent quant à eux pour suivre le bétail ou vérifier les cultures.

Législation du drone en Belgique

En Belgique, tant en Wallonie qu’en Flandre, le vol et la prise d’image aérienne sont soumis à une réglementation particulière tant pour les amateurs que pour les professionnels. Ainsi, par rapport à nos voisins français, les règles de vol sont plus strictes, mais aussi plus claires. L’arrêté royal du 10 avril 2016 n° 2016014116 organise les drones (et les licences correspondantes) en 3 catégories :

Usage récréatif :

Le drone doit peser moins de 1 kilo. Le vol doit être à vue et à une hauteur maximum de 10 mètres. Il doit avoir lieu sur un terrain privé et à plus de 3km des aéroports et aérodromes. Aucun survol de zone à risque ni de groupes de personnes n’est autorisé.

L’usage récréatif d’un drone s’adresse donc principalement aux enfants et amateurs qui souhaitent découvrir les premières sensations du pilotage de drone. Aucune utilisation professionnelle ne pourra être faite des images ainsi filmées puisqu’à l’heure actuelle aucun drone de moins de 1 kg ne permet de réaliser des photos et vidéos de qualité suffisante.


Classe 2 :

Il permet le pilotage de drones de moins de 5 kilos. Pour passer cette licence, vous devez avoir minimum 16 ans. Le vol doit être à vue à une hauteur maximum de 45 mètres. Sauf autorisation contraire, le vol doit être localisé à plus de 1,5 mille nautique (soit 2,78 km) des aérodromes et 0,5 mille (soit 0,92 km) des héliports . Vous devez également être à plus de 50m de toute personne, animal ou bâtiment et à plus de 30m des obstacles. Cette licence ne permet donc pas de survoler des personnes.

Une licence de classe 2 s’adresse donc à tous les amateurs ou professionnels ne devant pas survoler de personnes. Cette licence est particulièrement adaptée pour la prise de vue aérienne de maisons, terrains, chantiers ou toute autre activité de survol sans humains.


Classe 1 :

Elle permet de manipuler des drones jusqu’à 150 kilos. Pour passer cette licence, vous devez avoir minimum 18 ans. Le vol doit être à vue à une hauteur maximum de 90 mètres. Pour le reste, les mêmes règles que la classe 2 s’appliquent à la différence qu’il vous est possible de demander une dérogation. Notez qu’avec cette licence, il est autorisé de survoler des personnes.

Une licence de classe 1 s’adresse donc aux professionnels limités par la licence 2 et ayant besoin de survoler des personnes. Elle est notamment recommandée pour des usages cinématographiques, de police, etc…

Où peut voler un drone ?

Le territoire belge est relativement compact.

Sur quelques dizaines de kilomètres se trouvent des aéroports, des aérodromes, des héliports ou encore des zones militaires … Toutes ces zones ont leurs propres réglementations et leurs interdictions. Tenez-en compte et renseignez-vous en amont de la séance de vol du drone auprès des services compétents.

À titre d’exemple, les grandes villes comme Namur, Liège ou Bruxelles sont très souvent interdites de survol à moins de faire une demande de dérogation. De même, il sera compliqué, voir impossible, de voler aux environs des aéroports nationaux comme Zaventem ou Liège qui sont opérationnels 24h/24.

Sur cette photo vous pouvez voir la carte belge des zones d’interdictions et d’attentions pour drone. Elle est également disponible sur www.droneguide.be.

Carte de Belgique des règlements aéronautiques qui s’appliquent aux aéronefs sans pilote.

Dois-je faire appel à un professionnel ?

  Bien qu’il ne soit pas nécessaire de faire appel à un professionnel pour la prise d’image aérienne, faire appel à un professionnel offre plusieurs avantages. 

  • Il dispose d’un permis: comme expliqué ci-dessus, voler avec un drone pour filmer ou prendre des photos à usage commercial implique l’obtention d’un permis et  des autorisations de vol.
  • Il dispose du matériel: le professionnel est souvent équipé de matériel plus robuste et plus qualitatif que celui des amateurs (Parrot, Mavic ou Dji). Il offre de plus belles images et une meilleure stabilité pour la prise d’image. Il dispose également de logiciels de montage vidéo qui transformeront vos images en véritable film.
  • Il est expérimenté: en faisant appel à un professionnel, vous bénéficiez de sa formation, de sa maîtrise technique et de ses connaissances du milieu aéronautique belge. Habitué à la prise d’image, il vous conseillera également sur les plans, le storyboard ou le mix d’images à réaliser pour un rendu parfait.
  • C’est peut-être un marketeur: Si votre vidéo à vocation de promouvoir un produit ou un service, l’œil d’un expert en marketing se révèlera particulièrement intéressant. Veillez à prendre un professionnel formé au marketing ou à le briefer comme il se doit. C’est la garantie d’un résultat non seulement joli, mais aussi efficace ! N’oubliez pas qu’un plan aérien n’a que peu de valeur s’il ne fait pas passer votre message.

Combien coûte une vidéo « vue du ciel » ?

Cela dépendra de votre prestataire. Chez Selegua, le coût de nos prises d’images s’élève à 300€/demi-journée. C’est souvent suffisant pour la plupart des réalisations. Cela comprend le briefing, le storyboard, le déplacement (hors déplacements exceptionnels), la gestion des autorisations, la prise d’image aérienne et au sol ainsi que le dérushage. Il ne reste plus qu’à monter les images en un spot percutant et efficace. Comptez une demie à une journée de postproduction pour le montage des images, de la musique et du sous-titrage.

Nicolas Giner

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Nicolas Giner

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